Agathe Calmanovic-Plescoff
Je m’en remets au hasard
On ne trouve jamais vraiment sa place, ou du moins seulement un instant. Car cette place ne dépend pas seulement de nous, mais de ceux qui nous entourent. C’est un échange constant entre moi et les autres, aussi bien physiquement qu’émotionnellement.
Ce travail rend hommage à toutes les personnes qui traversent notre vie à un moment, même uniquement un regard, une présence, mais qui permettent de nous construire.
Notre place se définit toujours en relation avec son entourage, mais elle n’appartient qu’à nous.
Dans le hasard, tout est flou, tout est couleur. Ces instants de vie, pris sur des films argentiques, ont disparu d’eux même par le temps abîmant sa chimie. Nous les pensions gravés à jamais dans l’image, mais ils ne le sont plus. Ils finissent par résumer le reste des instants qui n’ont pas eu l’accès au souvenir en image.